Emmanuelle Gioanni auteure

Emmanuelle Gioanni auteure

Petites explications de mon parcours.


Pourquoi choisir l'auto-édition ?

Si j'ai choisi l'auto-édition c'est d'abord parce que je croyais en mon histoire. Je n'avais pas envie qu'elle finisse dans un placard sous prétexte qu'elle n'intéressait pas les maisons d'édition.

Et puis il y a la liberté.

 

Liberté de pouvoir tout choisir, de pouvoir tout décider sans avoir de contraintes (sinon le prix).

Je peux ainsi choisir l'imprimeur, le papier, la couverture, mais aussi l'illustratrice qui va créer une couverture entière (première de couverture, tranche et quatrième de couverture). Cette personne va aussi me dessiner des illustrations qui seront intégrées au roman et me créer des marque-pages.

Il y a aussi un avantage que j'aime beaucoup c'est le partage avec les lecteurs. Quand on vend peu de livres on peut évidemment plus parler avec les lecteurs !

 

Il y a aussi les points négatifs comme ceux de ne pas être référencé dans toutes les librairies et points de vente en France et de ne pas non plus pouvoir participer aux grands salons du livre puisque seuls les libraires peuvent inviter des auteurs et donc ils choisissent ceux qui ont vendu le plus de livres. 

 

Alors oui il y a du négatif, mais il y a surtout du positif et c'est seulement le positif que je retiens.

 


30/04/2019
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Le tout début...

 

Je suis passée par plusieurs étapes, d'abord j'ai voulu un peu trop croire en mon histoire et je l'ai donc envoyée à des maisons d'éditions. Je me disais que si beaucoup d'auteurs étaient publiés alors je pouvais l'être moi aussi.

Seulement j'ai assez vite déchanté, il y avait deux cas bien particuliers.

Ou on m'envoyait une très gentille lettre en me disant que je ne faisais pas partie de leur ligne éditoriale. Et plus clairement que mon roman ne les intéressait pas.

Ou alors on m'envoyait de grosses enveloppes contenant un catalogue de la maison d'édition et un contrat.

Le souci c'est qu'en regardant le contrat il fallait payer pour se faire éditer.

Je n'avais déjà pas l'argent pour faire ce choix et en me renseignant auprès d'un auteur que j'aime beaucoup (Sire Cédric) il m'a appris qu'il ne fallait surtout pas choisir cette solution sinon on était catalogué comme auteur qui avait payé une maison d'édition pour publier son livre...

Il m'a par contre conseillé de publier moi-même mon livre. Il fallait de l'argent au départ mais au moins cela montrait que je croyais en mon histoire.

 

C'est donc armé de mon livre que je me suis lancée pour la première fois dans cette aventure. Aventure qui s'est vite finie en échec avec avoir mis mon projet sur Ulule, un site participatif.

Le problème de ce site c'est que si l'on n'a pas la somme demandée on ne reçoit rien du tout...

J'étais un peu rêveuse à l'époque et je pensais que mes amis allaient m'aider et en parler autour d'eux. Après tout, le bouche à oreille fait parfois des miracles...

Seulement tous mes amis n'ont pas été au rendez-vous et du coup j'ai perdu la somme que j'avais réussi à récolter.

 

J'ai ensuite eu une période de vide, je me disais que mon histoire n'intéressait personne...

Heureusement j'ai des amis qui ont cru en moi et en mon histoire et qui m'ont poussée à ne pas laisser tomber.

C'est donc remotivée à fond que j'ai tenté la cagnotte en ligne sur le site Leetchi. J'ai pu récolter une petite somme (pas la totalité évidemment...) et cela m'a tout de même aidée à démarrer.

De plus les personnes qui ont participé ont reçu mon roman "Sur un air de basse", j'ai donc eu la chance d'avoir très rapidement des avis.

Pour la somme manquante ma maman m'a aidée et m'a prété l'argent que je lui ai remboursé dès que j'ai pu.

 

Le premier roman s'est bien vendu, je savais d'avance que je ne vendrais pas des milliers d'exemplaires mais avoir la relation avec le lecteur, pouvoir expliquer mon parcours et l'histoire de mon premier roman est un plaisir à chaque fois.

 

Une fois l'écriture du deuxième roman finie je n'ai pas hésité une seule seconde et j'ai repris le chemin de la cagnotte en ligne pour faire connaître ce deuxième roman. Peu de monde ont participé, les plus fidèles, les amis proches... mais ce n'est pas bien grave, il faut parfois croire en soi et en ses rêves quand d'autres n'y croient pas ! C'est ce que j'ai fait et je ne le regrette pas.

 

 

 

Vous pouvez aussi me suivre sur la page facebook de l'histoire: ici

 


30/04/2019
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